Coaching du Bonheur : S4J1

[membership_breadcrumbs style= »8″ omgpageId= »4574″]

Le Coaching du Bonheur –  Semaine 4 – Jour 1

[text_block style= »style_1.png » align= »left »]Bravo, vous avez terminé la 3° semaine ! Félicitations !!!

Il ne vous reste plus qu’une semaine d’effort !!

Pour ce 22°jour, nous introduisons un sixième personnage symbolisant : la Pleine conscience.[/text_block]

[text_block style= »style_1.png » align= »left »]Permettez-moi de vous présenter votre exercice sur la Pleine conscience.

Le Bonheur ne se vit bien sûr que dans l’instant présent et pourtant nous passons beaucoup de temps dans le passé et le futur qui pourtant n’existent plus ou pas encore.

Nous sommes ainsi dans notre mental qui nous coupe du présent.

Vivre dans le passé et le futur déclenche des émotions souvent destructrices (anxiété, regrets, colère…).

Vivre dans le présent apporte le plus souvent le Bonheur et la joie.

L’état de Bonheur réside donc d’abord dans notre capacité à être présent.

Pour être présent il nous faut nous couper du mental et être. Etre passe par le ressenti des cinq sens.

Mon cerveau peut ainsi penser ou ressentir (via les cinq sens). Quand nous observons ce que nos cinq sens captent nous sommes capables de nous mettre en amont de notre mental. Ce qui est observé l’est grâce à notre conscience et non le mental. Dans l’observation, il n’y a aucune pensée, simplement l’observation sensorielle.

Nous en arrivons en restant dans cet état non mental à observer non seulement ce que nos cinq sens captent mais aussi avec l’entraînement nos propres pensées automatiques, sans être emportés par elles.

Quand nous sommes emportés par nos pensées et que nous ne les contrôlons plus, cela débouche souvent sur l’aliénation et de profondes maladies mentales.

En faisant l’effort de concentrer notre attention sur le présent grâce à l’observation de ce que nos cinq sens captent, nous développons notre conscience et notre liberté intérieure.

Nous pouvons penser quand nous en avons besoin mais nous ne sommes pas esclaves de la pensée. Nous pouvons goûter l’instant présent, là où seul le Bonheur se trouve.[/text_block]

[text_block style= »style_1.png » align= »left »]Votre exercice : Complétez les cases vides en y annotant les trois moments dans la journée où vous avez pratiqué ce petit exercice très simple en apparence :

Pendant une minute, concentrez-vous sur un point ou fermez les yeux tout en écoutant attentivement tous les sons qui vous parviennent, proches et lointains. Ne nommez rien. Vous pouvez peut-être même entendre le souffle de votre respiration.

Ensuite concentrez-vous sur vos sensations corporelles, le poids de votre corps, les petites tensions, le contact de votre corps avec votre chaise ou le sol, le mouvement de votre poitrine quand vous respirez.

Enfin observez attentivement votre respiration au niveau de vos narines et accompagnez avec curiosité et conscience chaque inspiration et chaque expiration.

Si une pensée vous vient observez-la aussi comme un phénomène qui arrive dans le champ de votre conscience et qui disparaît toute seule quand vous reprenez conscience de l’instant présent grâce à vos sens.[/text_block]

[text_block style= »style_1.png » align= »left »]Voici pour celles et ceux qui le souhaitent un audio reprenant l’entrainement de pleine conscience :[/text_block]

Pour aller plus loin : l’exercice sur la pleine conscience : quels sont les effets ?

+

[op_liveeditor_element data-style= » »][text_block style= »undefined » align= »left »]Selon la définition de Jon Kabat-Zinn, professeur émérite de médecine, la pleine conscience est un état de conscience qui résulte du fait de porter son attention, intentionnellement, au moment présent, sans juger, sur l’expérience qui se déploie moment après moment.

La pleine conscience permet en particulier de se centrer sur le présent, de se tenir à l’écart des ruminations négatives et de se déconnecter de la spirale du stress.

Scientifique et méditant, Jon Kabat-Zinn a structuré un programme qui permet en 8 semaines de goûter, d’expérimenter et d’acquérir de façon progressive et inductive les premiers outils de ce qui s’avère être bien plus qu’une technique, en réalité une façon d’être. Ce kit d’entrainement de 30 jours peut donc être largement poursuivi sur plusieurs mois, si pas à vie !

La participation à un programme de 8 semaines de méditation de pleine conscience (mindfulness meditation) semble apporter des changements mesurables dans des régions du cerveau associées à la mémoire, la conscience de soi, l’empathie et le stress, selon une étude publiée en janvier 2011 dans la revue Psychiatry Research: Neuroimaging.

Les images cérébrales ont montré une augmentation de densité de la matière grise dans l’hippocampe, une région importante pour l’apprentissage et la mémoire, et dans les structures associées à la conscience de soi, l’empathie et l’introspection.

Des bienfaits corporels de la pratique de la pleine conscience ont également été mesurés concernant les symptômes suivants : acouphènes (ou bourdonnements d’oreille), maladies de peau dépendantes du stress, psoriasis,  douleurs chroniques, céphalées, migraines, fibromyalgie, douleurs diffuses, invalidantes et inexpliquées, immunité et maladies infectieuses : augmentation des immunoglobines A, de l’immunité après vaccination contre la grippe, réduction des troubles psychiques après greffe d’organe, Sida : amélioration de l’immunité et réduction du stress dus à la maladie, maladies respiratoires, troubles du rythme cardiaque, vieillissement : action contre les radicaux libres et épaississement cortical.

Les réductions de stress rapportées étaient aussi en corrélation avec une diminution de la densité de matière grise dans l’ amygdale, qui joue un rôle important dans l’anxiété et le stress.

 

La pleine conscience est néanmoins moins une technique médicale qu’une façon d’être. Une façon d’être permettant de sortir d’une sorte de pilotage automatique et développer notre conscience. Cela permet de mieux gérer différentes émotions, comme la colère, la peur, l’anxiété et de profiter au mieux des émotions positives.

Sources : Méta-analyses sur les effets de la pleine conscience 

Berghman, C., Tarquinio, C., Marina, K., & Strub, L. (2009). La méditation comme outil psychothérapeutique complémentaire: Une revue de questionJournal de Thérapie Comportementale et Cognitive, 19, 120-135.

Heeren, A., & Philippot, P. (2009). Les interventions psychologiques basées sur la pleine conscienceRevue Francophone de Clinique Comportementale et Cognitive, 14, 13-23.

Heeren, A. & Philippot, P. (2010). Les interventions basées sur la pleine conscience: Une revue conceptuelle et empirique [Mindfulness-based Interventions: A conceptual and empirical review] . Revue Québecoise de Psychologie, 31, 37-61.[/text_block][/op_liveeditor_element]

[op_liveeditor_elements][/op_liveeditor_elements]