L’alimentation, élément clé de la gestion de notre stress !

Savez-vous que nos pensées génèrent dans notre corps des substances chimiques et que celles-ci génèrent nos comportements qui eux-mêmes vont influencer nos comportements et ces derniers de nouvelles pensées ?
Par exemple, nos pensées (je n’y arriverai jamais, je suis nul, c’en est trop…) nous fait secréter des substances chimiques telles que l’adrénaline et le cortisol.  Celles-ci vont influencer nos comportements : énervement, irritabilité, impatience, panique… Et ces mêmes comportements vont influencer notre jugement sur nous-même et donc nos pensées (je suis nulle, c’est toujours la même chose, je n’y arriverai jamais). Et la boucle est bouclée !
Un des grands pièges qui nous entraîne dans cette spirale négative, c’est le sucre et tout spécialement au petit-déjeuner ! Oui, le sucre, on en a impérativement besoin, c’est le principal carburant de nos cellules et notre cerveau en est très friand. Malheureusement, en le choisissant mal et en le mangeant au mauvais moment de la journée, il nous fait du mal.
Il est primordial de bien comprendre la différence entre les sortes de sucre : sucre raffiné ou complet, sucre lent ou rapide. 
Sucre raffiné : Il se retrouve dans tout ce qui est blanc : farine, pain, baguette, pâte à tarte, viennoiserie, etc. Une fois raffinée, la céréale est dénaturée, elle a perdu de tous les nutriments qui sont dans l’écorce, vitamine B, fibres, enzymes, minéraux… Faites l’expérience d’écraser un grain de blé, dégager l’écorce et il ne restera à l’intérieur qu’une poudre blanche, c’est de l’amidon (une longue chaîne de molécules de glucose) et donc du pur sucre. La perte de minéraux acidifie l’organisme et le rend vulnérable.
Sucre complet : la nature nous en offre avec générosité dans toutes les céréales, ce sont nous les humains qui les transformons dans les usines de raffinage et les privant de leurs bienfaits. Leurs fibres vont ralentir leur digestion et donc permettre une absorption plus lente et une entrée douce de sucre dans le sang..
Sucre rapide : les produits raffinés, les fruits, le miel… Ils sont absorbés de manière plus rapide par l’organisme et vont influencer notre glycémie (l’hormone qui permet au sucre d’entrer dans nos cellules).
Sucre lent : pour être lent, ils doivent être complets. Notre meilleure source, ce sont les céréales complètes (épeautre, avoine,quinoa, sarrasin…), les légumineuses (lentilles, pois-chiches, haricots secs) et les légumes.
Le stress est un grand consommateur d’énergie et donc de sucre. Pour recharger nos batteries, nous nous tournons spontanément vers des sucres rapides. L’industrie alimentaire nous gâte en nous offrant une panoplie de produits hautement transformés, très sucrés et salés 🙁 L’effet est rapide, montée de la glycémie, booste d’énergie et on est reparti de plus bel sauf que une à deux heures plus tard, nouveau coup de mou, fatigue, irritabilité et l’envie en sucre est à nouveau là. Le cercle vicieux s’installe ! Est-ce le stress qui l’a engendré ou la malbouffe? L’un ou l’autre, voire les deux.
Pourrait-on réduire notre stress en modifiant notre alimentation? Un grand OUI.  
Voici quelques règles de base pour vous guider :
  •  Choisissons des aliments de qualité : fruits et légumes, exempts de pesticides, herbicides, fongicides et autres produits chimiques qui ne servent qu’à augmenter la production et non leurs valeurs nutritives – Viande, poissons, oeufs et produits laitiers qui proviennent d’élevages respectueux du bien-être animal et de notre environnement.
  • Garnissons 2/3 de notre assiette de légumes.
  • Evitons de trop les transformer et privilégions le cru et les cuissons à basse température (vapeur douce, étuvée, 85° au four).
  • Mangeons-les au bon moment de la journée et dans la juste quantité.
  • Prenons le temps de les manger confortablement assis, dans le calme (sans ordinateur ni télévision) et à heures régulières.
  • Eliminons le sucre rapide avant 16h pour ne pas exciter nos récepteurs à l’insuline et éviter l’envie répétitive d’en consommer.
  • Petit-déjeuner protéiné et salé, pain complet au levain, accompagné d’oeufs à la coque, de fromage au lait cru, d’un reste de viande, de maquereaux ou sardines, de yaourt épicés et d’une source de minéraux (pesto de persil, graines germées, soupe, salade, tranches de concombre…).
  • Dissocions la consommation de protéines animales et celle des céréales, mélange peu digeste. Dans la mesure du possible, à midi, mangeons les protéines animales avec des légumes et le soir des céréales avec des légumes.
Si nous mangeons ce dont notre organisme a besoin proportionnellement aux efforts que nous fournissons, notre corps est en pleine possession de ses moyens pour nous assurer une bonne qualité de vie.
Ce bel équilibre pourrait être mis à mal par nos pensées. On en revient à la sagesse qui dit : corps et esprit ne font qu’UN. Je vous invite à prendre soin autant de nos pensées&croyances que de notre alimentation.  Les moments de stress ne seront plus qu’occasionnels et nous aurons toutes les ressources (physiologiques et psychologiques) pour les gérer.
Françoise Delaude, nutri-Life Coach
http://www.lesclesdelavitalite.com/

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