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Pour la troisième journée de mon séminaire, je profite de ne pas être en méditation ou en séminaire, dans des moments de non pensée, ce qui est l’idéal pour l’être humain, c’est de ne pas penser, c’est là que les problèmes disparaissent parce que les problèmes viennent du mental et bien quand je suis dans ces moments, hors des moments de méditation, et bien voilà, il y a des inspirations qui me viennent et puis aussi, je suis en relation avec des personnes qui m’écrivent, qui me posent des questions.
D’ailleurs, n’hésitez pas à me poser des questions si vous avez des interrogations qui vous viennent ou des idées qui vous viennent car je me nourris de vos interactions, de ce que vous me posez comme questions, de ce que vous me faites comme commentaires pour créer d’autres vidéos.
Notamment, aujourd’hui, il y a une question qu’on m’a envoyée il y a quelque temps. Cette question portait plus sur une personne qui n’allait pas bien et qui se demandait si il était opportun de prendre un anti-dépresseur et ça me fait penser que je pourrais partager avec vous ce sujet de notre nature et que fait-on aussi dans ces cas là quand on n’est pas bien ?
Alors ce que je voudrais dire, c’est que notre nature, c’est une façon de voir les choses, mais pour moi notre nature est plus physiologique que psychologique.
Physiologique, c’est tout ce qui est relié au corps, aux organes et psychologique, traditionnellement, en psychologie, on va parler de cognitions.
Les cognitions, c’est tout ce qui est la pensée, les croyances, la mémoire et quand on n’est pas bien, on aurait tendance à penser que c’est pour des raisons psychologiques et on aurait tendance à penser également que les solutions se trouvent au niveau psychologique.
C’est vrai que quand on n’est pas bien, souvent c’est à cause du mental; c’est parce qu’on pense trop.
Remarquez, si vous êtes bien maintenant, il vous suffit de quelques secondes, voir quelques minutes pour certains, pour être mal assez rapidement et comment fait-on pour être mal ?
Il suffit de penser aux problemes qu’on a ou aux problemes qu’on n’a pas encore mais qu’on risque d’avoir dans le futur donc on va commencer à générer de l’anxiété. Si on pense au futur ou on pense à des tas de choses qu’on regrette et on peut être triste, etc..
Donc, en fait, on va être mal parce qu’on va utiliser notre mental.
Notre mental, en fait, est le plus grand contributeur de problemes dans notre vie.
« CEST NOTRE ENNEMI. »
Je n’aime pas trop le terme « ennemi » car il n’y a pas de combat, mais chaque fois qu’on va en thérapie « C’EST NOTRE MENTAL QUI VA EN THERAPIE, EN FAIT.
La thérapie s’arrête quand il n’y a plus de mental et donc c’est intéressant de voir que quand on n’est pas bien, on cherche des solutions au niveau mental, on va essayer d’être positif, par exemple, on va essayer de changer son point de vue, on va essayer d’analyser mieux, de mieux comprendre, mais en réalité on oublie toujours cette dimension différente de notre être qui est la dimension physiologique; car je pense, que nous sommes autant physiologiques que psychologiques et même plus physiologiques que psychologiques.
CA VEUT DIRE QUOI ?
Je m’explique : ça veut dire qu’en fait quand je vais pas bien, c’est dans mon corps que je ne vais pas bien et ça veut dire que : comment sait-on qu’on ne va pas bien ?
Et bien, parce qu’on le ressent, en fait; quand on ne va pas bien on ressent des sensations dans notre corps qui nous le disent, par exemple : on a l’estomac qui se sert, on a un poids à la gorge, on a un poids dans le sternum, etc, on a un manque d’énergie, on ne dort pas bien, on sent bien qu’on a des émotions.
Les émotions, c’est dans le corps qu’on les ressent, ça ne vient pas du ciel ou du Saint Esprit, c’est quelque chose qu’on ressent en nous et donc quand nous sommes mal, c’est physiologique en fait et donc notre souffrance se sent au niveau physiologique et on aurait tendance à essayer d’aller dans des solutions psychologiques.
Je trouve ça intéressant d’aller dans des solutions psychologiques mais avant tout, ce qui me semble important et ce, qu’on ne fait jamais, c’est d’aller d’abord voir du côté physiologique.
C’est-à-dire, que j’ai remarqué, il n’y a pas longtemps, par exemple, que j’avais un manque de sommeil, je n’avais pas assez bien dormi, j’étais un peu fatigué et bien, automatiquement, vous l’avez déjà senti aussi; quand on est fatigué, on est beaucoup plus négatif facilement et on a tendance à être beaucoup plus irritable, on a tendance à être « surtout, si on a mangé des choses pas tres bonnes », on est lourd, on a une digestion qui est difficile, on a difficile à se concentrer, on ne voit pas les choses d’une maniere si claire et si limpide, on est peut être moins enthousiaste et donc, c’est bien la raison physiologique dans ce cas là.
Et donc en fait, que faut-il faire ?
Ce n’est pas essayer de mieux analyser, de mieux penser, ça n’est pas du tout cela la solution, ça n’apporte rien !
C’est simplement de mieux dormir, c’est simplement de mieux manger, c’est simplement de prendre soin de son corps et je trouve qu’avant de prendre un antidépresseur ou avant d’aller voir un psychologue (un psy, comme on dit), c’est d’abord de voir « mais est-ce qu’au niveau psychologique, est-ce que je fais tout ce qu’il faut ? »; car il suffit qu’il y ait comme vous le savez, un manque de sommeil ou que vous mangiez mal pour que vous soyez mal, très, très mal.
On peut être en dépression pour des raisons physiologiques et pas psychologiques, forcément.
On peut être en dépression car il nous manque des omega 3, il nous manque du magnésium, il nous manque de la vitamine D ou de la vitamine C; on peut être vite irrité, donc on voit qu’en fait on peut aller très, très mal parce qu’on respire mal également et je pense qu’avant d’aller dans les solutions psychologiques, c’est toujours bien de faire une sorte de check liste.
C’est simple, il y a quelques points importants.
C’est de voir : bon bien, comment je pourrais faire pour mieux dormir, évidemment on va dire : et bien, je ne dors pas bien car je gamberge tout le temps.
C’est vrai, mais parfois, on dort mal aussi pour des raisons tout à fait autres que psychologiques , c’est parce qu’on a un mauvais matelas, notre chambre n’est pas assez aérée, on dort mal car on a mangé trop lourd, enfin, vous voyez ce genre de choses.
Apres il n’y a pas que le sommeil, il y a aussi « est-ce que je mange bien, est-ce que je mange suffisamment ou est-ce que je ne mange pas trop aussi parce que souvent on mange trop, est-ce que je ne mange pas des choses trop lourdes qui font que j’ai difficile à me concentrer; j’ai difficile à avoir une vision claire des choses et ça me fatigue, et j’ai l’impression que les relations sont moins faciles, etc…etc…. Je peux donc vite tomber dans la dépression, dans la tristesse.
Tout simplement, si je changeais mon alimentation, si je mangeais d’une manière plus légère avec plus des aliments qui me donnent de l’énergie (pour ça, je vous invite à découvrir l’alimentation vivante, une alimentation qui donne de l’énergie et qui ne vous en prend pas); on se sentirait déjà beaucoup mieux avant d’aller du côté des antidépresseurs et avant d’aller voir des psychologues.
Est-ce que d’abord, tout simplement, est-on dans un contexte favorable pour être bien ? Souvent c’est le contraire; je vois beaucoup de gens qui ne sont pas bien mais avant d’aller voir un psy, on voit directement que c’est des gens qui ne sortent pas beaucoup, ils sont tout le temps enfermés, tout le temps assis, déjà on ne bouge pas !
Déjà le fait de ne pas bouger (j’avais fait une vidéo sur le mouvement, je vous renvoie à celle-là), c’est terriblement néfaste pour notre santé psychologique, le fait de ne pas bouger et donc le fait de bouger c’est important.
Le fait de respirer, c’est important, moi qui suis formateur, je vois bien dans une salle quand les fenêtres sont fermées, qu’il y a un manque d’oxigene, je vois bien qu’à un moment donné les personnes commencent à être vite énervées, irritées, fatiguées et il suffit que j’ouvre la fenêtre et tout d’un coup, ça va mieux, il y a plus d’attention, plus de positivisme.
Donc en fait, notre état psychologique va dépendre beaucoup de notre état physiologique et donc c’est important de bien respirer.
Beaucoup de gens respirent tres, tres mal (j’avais dit un jour que je ferai une vidéo sur la respiration) car quand je vois des gens qui viennent ou quand je rencontre des gens en consultation; une des choses que je fais souvent c’ est de voir comment ils respirent et d’apprendre à avoir quelques techniques de respiration qu’ils peuvent faire de temps en temps dans la journée notamment « la cohérence cardiaque » pour amener de l’énergie dans le corps
parce que souvent on est en sous-oxigénation.
Donc « est-ce que vous respirez bien » ?
Donc avant d’aller voir un psy, avant d’aller chercher des solutions psychologiques, d’essayer de mieux comprendre les choses, d’essayer d’être plus positif, d’essayer d’en parler aux gens,
tout d’abord :
– Est-ce que vous dormez bien ?
– Est-ce que vous respirez bien ?
– Est-ce que vous bougez bien ?
– Est-ce que vous allez suffisamment dans la nature ?
La nature, c’est une source de bien-être extraordinaire et on voit beaucoup dans la spiritualité que la grande cause de souffrance chez l’être humain c’est qu’il est coupé de son environnement naturel, coupé de la nature, en fait.
La coupure avec les autres également, on appelle ça en langage moderne « aliéné ».
On est « aliéné », on est dans un « asile d’aliénés »; si ça va trop loin, ça veut dire coupé des autres, coupé de soi, coupé de la nature et donc c’est tres important de se reconnecter aux couleurs, à la nature, aux parfums d’une maniere tres sensuelle.
On a cinq sens, c’est cinq portes d’entrée sur le réel qui nous donne du plaisir donc c’est important !
Prenons d’abord soin de nous au niveau physiologique et alors normalement on devrait aller tres bien naturellement, on devrait aller mieux; si malgré tout, en ayant fait tout ça :
– en mangeant mieux
– en respirant bien
– en bougeant bien
– on est dans un environnement naturel, donc dans la nature
– en dormant bien
Si malgré tout, apres tout ça, vous êtes toujours mal, dans ce cas là on peut se voir, dans ce cas là on peut se poser la question, mais tiens :
– je vais commencer à analyser ma vie
– je vais commencer à me poser des questions sur mes rêves
– sur mes stratégies de vie
– je vais peut-être voir un peu mon passé.
Dans ce cas là, on peut peut faire tout ça, mais avant de faire tout ça, on pourrait déjà aller beaucoup mieux facilement en prenant soin de notre corps, en prenant soin de notre temple intérieur, notre corps, notre physiologie, car c’est un levier extraordinaire et très rapide.
Par exemple, rien que le fait de sourire (j’avais fait une vidéo la-dessus, il y a quelques années) rien que le fait de sourire change notre état. Donc, il n’y a pas besoin d’essayer de penser positivement, juste le fait de sourire, alors au début on se force un petit peu (il y a des expériences qui ont montré ça, j’en faisais état dans une des vidéos), juste le fait de sourire, de se forcer un petit peu au début et bien change notre production hormonale, la production chimique dans notre cerveau, on se sent déjà mieux. Donc ici, on intervient sur la physiologie.
Le fait de toucher des gens, il y a beaucoup d’aspect en fait à la physiologie donc avant d’aller, c’est ça le message d’aujourd’hui, avant d’aller dans des considérations psychologiques, est-ce que je prends des antidépresseurs ?, est-ce que je vais voir un psy ?, est-ce que ce n’est pas à cause de mon passé que je suis comme ça ?, est-ce que ce n’est pas un trait de caractère ?
D’abord, vous mettez tout ça de côté et vous regardez est-ce que je respire bien ?, est-ce que je mange bien ?, est-ce que je dors bien ?, est-ce que je bouge bien ?, est-ce que je suis dans un bel environnement ?, est-ce que je touche des gens ?, est-ce que je souris suffisamment ?, et normalement si on fait tout ça, ça devrait aller beaucoup mieux.
Donc, je vous invite à faire tout cela 🙂
Transcription complète de la vidéo par Danielle Van Buyten
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