Je vis en ce moment une grande tristesse, que faire ?

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Je réalise cette nouvelle vidéo pour vous parler aujourd’hui de la tristesse; alors cette vidéo sur la tristesse avec ce titre « je suis triste et qu’est-ce que je fais de ma tristesse ? ».

C’est une vidéo avec un titre qui n’est pas qu’un titre pour accrocher mais c’est également en fait un reflet de ce que je suis en train de vivre pour l’instant puisque je suis moi-même en train de vivre de la tristesse pour l’instant dans ma vie privée et je trouvais ça intéressant même si c’est un peu difficile pour moi d’en parler, de pouvoir vous partager « qu’est-ce que je fais quand je suis triste ? »

Et je trouve que c’est important d’être transparent et de dire qu’en fait on est tous ensemble sur le chemin pour s’améliorer et pour réagir à des obstacles à notre bien-être qui peuvent être, voilà des émotions destructrices comme la tristesse ou la colere ou la peur, parfois je parle de la peur.

Alors la tristesse, pour l’instant c’est ce que je ressens et donc je vais vous partager qu’est-ce que je fais avec ça et dans un premier temps ce que je voudrais dire c’est que ce n’est pas facile, c’est vraiment, je le ressens tres fort aussi, c’est quand on est submergé par la tristesse, c’est vraiment quelque chose qui est comme la peur d’ailleurs très, très difficile à vivre et donc, je ne me place pas comme certaines personnes peuvent peut être et penser qu’il y a des gens qui sont parfaits et qui ne ressentent plus d’émotions et qui n’ont plus jamais de tristesse, en tout cas, ce n’est pas du tout mon cas et il y a une anecdote que j’aime beaucoup et je l’ai déjà souvent racontée dans mes séminaires, dans les cours, je ne sais pas si je l’ai déjà racontée sur la chaîne, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est le Dalaï-lama, qui est un être de grande sagesse, si vous voyez sa vie et comment il a été entraîné à méditer des heures et des heures par jour, pendant des années et à vraiment faire tout un travail sur lui de développement personnel, c’est assez extraordinaire, et puis, un jour, une femme qui était son chauffeur car il avait une femme chauffeur le regarde un peu d’une manière insistante, un peu d’une manière curieuse et il le sent tout de suite et il lui demande : est-ce que vous voulez me poser une question ? Parce qu’en fait, elle voulait savoir quelque chose et il le sentait.

Et il lui demande : est-ce que vous voulez me poser une question ?

Et elle dit oui mais je ne peux pas vous parlez et lui répond : et bien écoutez, c’est moi qui décide donc vous pouvez me poser une question, allez-y et elle dit : et bien écoutez voilà, je voulais savoir est-ce que vous n’êtes jamais vous (je ne sais pas quel titre il a, de majesté ou je ne sais pas, c’est vraiment un moine bouddhiste mais à très haut niveau) est-ce que vous n’avez jamais d’émotions, est-ce que vous n’êtes jamais vous triste ou en colère, est-ce que vous n’avez jamais d’émotions ?

Et là, il rit et puis il dit : « ben oui, bien sûr, j’ai des émotions, j’en ai comme tout le monde, je suis humain et la différence, la grande différence peut-être, c’est que ça ne dure pas longtemps ».

C’est-à-dire, qu’on peut avoir des émotions et on en a et c’est humain, l’émotion c’est « e-motion », c’est le moteur de la vie, c’est quelque chose qui nous met en mouvement, c’est quelque chose de très humain mais l’idée c’est que ça ne reste pas pendant des années parce que si on est triste pendant des années, on tombe en dépression évidemment, on peut être déprimé pendant des années.

Moi, j’ai déjà été déprimé pendant un an, je me souviens avant, il y a longtemps et c’est long.

Il y a des gens, c’est plus qu’un an et donc le but, ce n’est pas de rester dans la colere ou dans la peur ou dans la tristesse constamment.

L’idée c’est ok, on va le vivre, on va le traverser et puis on va passer à autre chose, on ne va pas rester là dedans et se victimiser là dedans.

Et c’est ça la différence, c’est d’accepter premièrement qu’on a des émotions et donc c’est pour ça que je voulais faire cette vidéo pour partager ça, et qu’est-ce que je fais, moi, quand ça arrive …

Et bien, premiere chose, c’est de l’accepter, de ne pas s’en vouloir, de ne pas se dire, avec tout ce que j’ai déjà fait comme séminaires ou tout ce que j’ai déjà fait comme travail sur moi ou encore quelqu’un qui m’a dit aujourd’hui, je fais du yoga depuis vingt ans et puis j’ai encore ça, je ne comprends pas.

Donc, c’est de ne surtout pas se culpabiliser car ça renforce l’émotion bien sûr.

Et puis ensuite, il y a plusieurs petites choses, enfin petites choses, des astuces, des stratégies, des façons de vivre, des principes de vivre tres importants, je vais vous en partager deux aujourd’hui, la premiere c’est de changer son point de vue déjà d’une manière générale sur la vie, c’est tout une question de point de vue finalement, parce que si on considère les autres comme des ennemis ou des amis et bien ça change complètement notre attitude et ça change complètement nos émotions.

Si on considere l’obstacle comme un obstacle ou au contraire comme une opportunité, ça change aussi completement notre attitude.

Ce que je veux dire par là, c’est que le point de vue qu’on va adopter sur la situation qu’on vit est déterminant pour l’état dans lequel on va être et les émotions qu’on va ressentir et puis, ensuite, par conséquence, les résultats qu’on va avoir avec les actions qu’on va avoir.

Et donc, on a tendance quand on est triste à avoir un certain point de vue sur le monde et en fait, qu’est-ce qui déclenche la tristesse d’une maniere générale, c’est ce qu’on voit en intelligence émotionnelle c’est l’idée de perte, soit c’est une vraie perte soit c’est l’idée qu’on va perdre quelque chose, on a peur et puis quand on pense avoir perdu quelque chose, on est triste et à chaque fois qu’on est triste en fait c’est parce qu’on a perdu quelque chose, on a le sentiment d’avoir perdu quelque chose ou alors on a la croyance d’avoir perdu quelque chose et parfois on a vraiment perdu quelque chose et donc c’est vraiment la perte; ça peut être la perte d’une situation, ça peut être la perte d’un espoir ou ça peut être la perte d’une personne ou la perte d’un lien avec quelqu’un et donc, en fait, l’idée c’est d’élargir ce point de vue et je vous invite à avoir cette réflexion, et je vais vous donner un petit exercice pour vous d’ailleurs, c’est de considérer, qu’en fait, la perte elle est permanente dans notre vie; ça veut dire qu’en fait perdre quelque chose c’est quelque part une mort, on a perdu, on doit faire le deuil, c’est fini !

Mais, en fait, c’est permanent dans notre vie et déjà le voir comme ça, ça va changer pas mal de choses, c’est-à-dire qu’en fait, la relation que je crois avoir perdue en fait, elle n’est pas perdue, c’est juste qu’elle évolue en permanence et ce n’est plus la même qu’il y a dix ans, ce n’est plus la même qu’il y a un an.

Par exemple si je regarde ma fille ou mon fils tel que je le vois maintenant, ce n’est plus le même qu’il y a un mois, quelque part celui d’il y a un mois, je l’ai déjà perdu dans le sens qu’il n’est plus le même, tout ce qui le constituait à ce moment là il y a un mois, il y a un an ou mon copain, ma copine, ce n’est plus la même personne; c’est même biologiquement vrai, puisque même la peau change toutes les 3 semaines, le sang circule, ce n’est plus le même sang, ce n’est plus les mêmes cellules, tout change en permanence et la personnalité change également et donc, quand on voit ces enfants grandir quand on regarde les photos apres, surtout les enfants ça grandit vite, quand on voit les photos de nos enfants, il y a 4, 5 ans et alors on se dit : et bien en fait, c’est fini, la personne n’est plus comme ça, c’est perdu, c’est quelque part mort et maintenant je la vois, j’ai l’impression qu’elle est stable en fait et elle est déjà en train de changer.

Et même la veille, elle était différente de maintenant c’est-à-dire qu’en fait ce qui était la veille est déjà fini, tout comme les journées qu’on a pu vivre et les bons moments qu’on a pu vivre, on a pris des photos de ça mais c’est mort tout ça, tout ça n’existe plus en fait.

Et donc, l’idée c’est que, on a une vision où tout meurt en permanence, ça peut paraître dramatique comme ça, ou négatif, au contraire c’est extrêmement positif; on en parle beaucoup dans le livre des morts du Tibet qui est un des plus vieux livres du monde et toute la philosophie pour apprécier la vie, c’est finalement de pouvoir faire de la mort une compréhension quotidienne et une acceptation quotidienne.

Il y a un tres beau film, enfin tres beau film, un chouette film je ne sais pas si vous avez aimé c’est le film « Troies » donc la ville de Troies, c’est un film avec Brad Pitt et donc on nous raconte l’histoire d’Achi et en fait vous voyez Achi qui est ce guerrier qui à un moment donné parle dans sa tente et il dit « les Dieux nous envient » alors les Dieux nous envient, pourquoi les Dieux qui sont immortels nous envient nous les mortels et pourquoi ils nous envient ?

Tout simplement parce qu’ils ne sont pas mortels, parce que le fait d’être mortel nous forcent à apprécier chaque instant qui ne revient plus jamais, qui ne reviendra plus jamais et notre vie qui est courte et comme notre vie est courte et va s’arrêter un jour, qu’il y aura une mort un jour ce qui n’est pas le cas des Dieux et bien on l’apprécie d’autant plus et donc le fait de voir la mort en permanence autour de nous, la mort qui en fait, la fin de quelque chose et en fait pour être plus précis, c’est le mouvement de la vie, tout se transforme, tout naît et tout meurt mais si ça meurt, ça renaît apres, il y a autre chose qui arrive.

Quelque chose meurt et se transforme.

Si je pense à mon fils ou à ma fille d’y a un mois, elle n’est pas morte vraiment, c’est juste qu’elle s’est transformée, ce n’est plus la même personne.

Tout comme mon compagnon ou ma compagne n’est plus le même qu’il y a un an ou qu’il y a deux ans et on peut même se dire d’ailleurs que dans un an ou dans deux ans mon enfant ne sera plus pareil, ma compagne; il n’y aura plus rien en fait, tout ce que je vis maintenant sera mort dans un an et même dans un mois, car tout est en transformation permanente.

Ca va ressembler un peu comme un cyclone ressemble toujours à un cyclone parce que c’est le mouvement, c’est la forme mais toutes les gouttes d’eau seront chaque fois différentes à l’intérieur.

Le corps que j’ai ressemblera dans un an plus ou moins au même, peut-être un peu plus vieux mais tout ce qui compose ce corps d’aujourd’hui sera mort dans un an.

Ca peut paraître tres philosophique mais en fait c’est fondamental parce qu’une fois qu’on a compris que tout meurt en permanence et tout se transforme en permanence, tout se transforme donc il y a chaque fois la naissance d’autre chose, ça donne une acceptation en fait des regles du jeu, la vie c’est comme ça et donc, on ne va pas se lamenter là-dessus, on l’accepte des le début parce que ce n’est pas que ça qui est mort, c’est tout qui meurt en permanence.

Vous voyez ce que je veux dire, c’est vraiment un élargissement de cette notion de perte qui permet de la relativiser et de la rendre beaucoup moins importante parce que si je fais un focus sur quelque chose ça l’agrandit comme avec un zoom mais en fait il n’y a pas que ça, il y a tout qui est en train de mourir autour de moi et je n’ai aucun contrôle là-dessus et donc, ça donne un lâcher prise extraordinaire alors je ne sais pas si ça peut vous aider mais moi personnellement ça m’aide beaucoup.

Alors ce n’est pas l’essentiel, car ce que je vous dis ensuite est plus important, est tres complémentaire en tout cas, mais c’est une vision que je vous invite à avoir et ce que je vous invite à faire comme petit exercice c’est d’observer ce mouvement de transformation et notamment se concentrer sur les choses qui disparaissent, les moments qui disparaissent, les formes qui disparaissent, la nourriture qui est en train de changer, si vous la laissez dans le frigo, vous voyez le fruit sur la table qui en train de pourrir en fait, il n’est plus le même qu’il y a deux jours et vous voyez tout change en permanence et d’observer les changements, d’observer les changements sur votre visage, sur le visage de vos proches, d’observer les changements de saisons, d’observer que tout est changement et tout se transforme et si ça se transforme ça veut dire que ce qui était avant n’est plus donc il y a la mort partout autour de nous.

 

La perte est permanente en fait mais ce n’est pas une mauvaise nouvelle car ça se transforme pour autre chose et c’est ça qui est intéressant.

Alors, une deuxieme chose, un deuxieme point dont je vais voir avec vous sur la tristesse, que j’applique pour l’instant avec moi. Je suis souvent, je le dis avec beaucoup de transparence, régulierement ces temps-ci, je suis submergé par la tristesse, là vraiment pas car je fais la vidéo et vous avez remarqué que la tristesse ça vient par vagues et que fait-on quand on a ces vagues de tristesse ?

D’ailleurs, ce qu’on peut remarquer là pendant que je fais la vidéo, je ne la ressens pas mais si je commence à penser à ce qui a occasionné ma tristesse et bien je vais de nouveau ressentir, je vais de nouveau ressentir cette sensation et moi personnellement je la ressens au niveau de la poitrine, il y en a qui vont la ressentir plus bas dans le ventre, mais c’est une sensation bien physique, bien réelle, c’est une vraie souffrance, une vraie douleur.

J’ai eu aujourd’hui dans mon cabinet plusieurs personnes qui avaient cette sensation de tristesse en général c’est souvent au niveau de la poitrine mais ça peut être une tension dans les épaules, ça peut vraiment être pas mal de choses, ça peut être parfois la gorge, ce genre de choses, plein, plein de choses.

Alors, que fait-on avec ces sensations ?

Et bien, il y a deux types en fait de tristesse selon moi.

Il y a la tristesse qui est provoquée par l’événement lui-même : il y a quelqu’un qui vous a quitté, vous avez perdu votre boulot, je n’en sais rien, quelque chose s’est passé en tout cas et puis on va être triste mais en plus cette tristesse, elle peut être renforcée, augmentée, multipliée par quelque chose de plus profond en nous parce que cette tristesse fait écho à une tristesse beaucoup plus ancienne en nous en tout cas, moi, c’est mon cas.

C’est le cas de beaucoup de personnes, j’ai remarqué, c’est-à-dire qu’on est triste mais de manière presque exagérée pour la chose, c’est-à-dire qu’en fait ça nous impacte à un point, on a presque l’impression qu’on va mourir vous voyez, on a envie de mourir, on a envie de disparaître, on a l’impression qu’on n’existe plus, c’est vraiment dramatique et quand c’est si fort que ça, souvent, c’est parce que ça fait écho à quelque chose du passé, dans beaucoup de cas, on a été blessé dans le passé, on a vécu en tant que tout petit enfant car on n’est pas dans un monde parfait et idéal, on a vécu pas mal de blessures, de déceptions, de tristesses parce qu’on a dû peut-être souvent se sentir peut-être abandonnés ou pas aimés ou blessés ou trahis, ce genre de choses et donc ça fait mal et ce sont des blessures qui sont mémorisées dans le corps surtout quand on est tout petit, c’est ce qu’on appelle les cinq blessures, il y a cinq blessures qui existent, il y en a peut être plus peu importe, c’est en fait, on les résume par l’idée que on ne ressent pas d’amour, on peut se sentir abandonné, il n’y a plus d’amour non plus ou trahi, il n’y a plus d’amour non plus ou rejeté, il n’y a toujours pas d’amour.

En fait, c’est cette déconnexion avec cette énergie d’amour qui a lieu à un moment donné dans l’existence de la personne, chez beaucoup de personnes c’est le cas, beaucoup, beaucoup de personnes vivent ça et donc on appelle ça des blessures fondamentales et nous ce qu’on fait en hypnothérapie c’est aller nettoyer ces blessures parce que l’événement peut être triste mais on va pouvoir le gérer si à l’intérieur de nous il y a une paix intérieure par rapport à ça.

Par contre, si on a ce sentiment, tres inconscient, d’avoir été rejeté, d’être seul ou d’être abandonné, quand il se passe quelque chose qui ressemble de pres ou de loin à un abandon, par exemple, on va réagir d’une maniere extrêmement forte et voilà moi, c’est ce qui m’arrive pour l’instant et je pense que c’est ce qui arrive à une grande majorité des gens c’est qu’en fait nous n’avons pas eu le temps, nous n’avons pas appris ça à l’école, nous n’avons pris le temps d’aller soigner ces blessures.

Et puis, on est dans un monde où ça arrive souvent parce que voilà, nos ancêtres, enfin les nouvelles générations sont en train de changer, mais nos ancêtres, nos parents, nos parents avant, ils ont fait plein de bêtises et puis parfois ils ont fait de leur mieux avec ce qu’ils avaient et parfois les nouveaux nés que nous étions ou qu’ils étaient non pas été tout à fait entourés d’amour; et donc, il y a souvent ces blessures.

Et donc, qu’est-ce qu’on fait avec ça vous me direz et bien tout simplement ce qu’on va faire, c’est qu’on va considérer que toutes ces émotions de tristesse, c’est en fait des énergies qui circulent dans le corps, c’est une autre façon de le voir.

C’est qu’en fait, une émotion c’est quoi, ce sont des sensations physiques et c’est des énergies qui circulent dans le corps, ce sont des énergies qui sont en fait des phénomenes hypnotiques, vous savez que j’adore l’hypnose car je pratique l’hypnose comme dans ce cabinet ici, et en fait, l’hypnose, c’est d’être dans un état modifié de conscience, c’est-à-dire je suis là et pas vraiment là, je suis déjà ailleurs.

Quand je suis dans ma tristesse, en fait, je suis déjà dans mon histoire et je vois des images et je revois la personne ou je revois ce que j’ai perdu et en fait, je suis dans un état modifié de conscience c’est-à-dire qu’en fait je suis dans des pensées, le mental m’entraîne dans des trucs et j’ai des émotions; un peu comme quand vous regardez un film d’horreur, vous êtes plus vraiment là dans la piece, vous êtes dans le film et vous avez des émotions si vous avez peur.

Mais ce n’est pas vrai tout ça, c’est-à-dire qu’en fait ce n’est qu’un film, ce n’est qu’une mémoire pour revenir à notre film intérieur. Quand je repense à cette perte, je suis triste donc c’est une considération, une image, c’est du mental qui me fait naître cette émotion, c’est une énergie dans le corps et surtout et dans beaucoup de cas, c’est ce que je disais, c’est que ça va faire référence, ça va faire écho plutôt à des choses plus profondes qui sont d’autres mémoires, qui sont d’autres représentations de ce qui m’est arrivé dans la vie et de ce que je considere, que je ne suis bon à rien, on m’abandonne ou je suis rejeté, ce n’est pas conscient tout ça bien sûr mais ce sont des sensations tres présentes qui sont alimentées par des considérations sur notre environnement.

Alors si par exemple, je me souviens, ma fille adore les kiwis, je parle de ça, vous allez voir pourquoi et puis un jour elle a mangé des kiwis le matin à jeun et ça a été un peu trop acide et elle a vomi, donc ça l’a rendue malade et depuis ce jour là elle ne veut plus manger de kiwi.

Donc, c’est courant et c’est quelque part comme si elle considérait que ces kiwis, c’est dangereux.

Ce n’est pas consciemment qu’elle va dire les kiwis c’est dangereux mais c’est son organisme, son inconscient va considérer les kiwis comme quelque chose de dangereux et elle ne veut plus toucher aux kiwis.

C’est un peu pareil ici, ça veut dire qu’on considere qu’une relation peut être dangereuse et il y a des gens, par exemple, qui vont provoquer une rupture alors qu’ils veulent rester avec la personne; mais pour eux, dans leur inconscient je préfere quitter qu’être quitté parce qu’une relation est dangereuse.

Donc, il y a des gens qui sont dans des psychodrames incroyables, tout simplement parce qu’ils ont des croyances sur (ma fille c’est sur le kiwi dans cet exemple) mais pour vous montrer que ce n’est pas conscient, c’est vraiment tres instinctif, tres primaire, en fait.

Mais peu importe tout ça d’où ça vient finalement car nous ce qui nous intéressent c’est ok, et bien maintenant je suis triste, qu’est ce que je fais ?

Ok, je sais que ça vient de mes mémoires du passé, je sais que ça vient de mon mental, je sais que ce sont des énergies, mais qu’est-ce que je fais ?

Et bien, ce qu’on va faire, c’est souvent ce que je vous invite à faire, si vous suivez mes vidéos depuis un certain temps, c’est d’arrêter de penser, d’arrêter de penser à tout ça et simplement de se concentrer sur la sensation elle-même, de s’ ouvrir en fait, de s’abandonner à cette sensation.

Alors vous allez me dire, oui mais si je commence à me concentrer sur cette sensation, c’est encore plus fort et bien, oui, au début c’est encore plus fort si je mets un zoom sur quelque chose, je le grossis mais l’avantage de mettre son attention sur quelque chose c’est que vous coupez le mental, le fait de couper le mental est fondamental et donc, je coupe le mental et j’observe ce que je ressens, ça l’augmente un petit peu ou alors l’idéal c’est de s’arrêter et de fermer les yeux et d’observer, de prendre quelques minutes pour observer la sensation qui n’est qu’une énergie, qui est en fait déclenchée par des programmes, par un mental, des images, des mémoires du passé mais le fait de l’observer ça me déconnecte de ces programmes donc cette énergie qu’est-ce qu’elle fait, elle est là, c’est une sensation dans la poitrine, c’est très douloureux, on a peut-être envie de pleurer, on sent quelque chose qui bouge en nous mais comme la source est déconnectée parce que ce ne sont que des états modifiés de conscience, c’est des hypnoses, c’est comme si j’éteins la télévision avec le film d’horreur et puis pendant tout un temps je vais rester « hum, ça m’a impressionné ce film » mais à un moment donné, je vois que l’écran est noir et puis voilà je me rends compte que je me réveille en fait de ce truc.

L’idée, c’est ça, c’est que je suis dans cet état d’hypnose, je suis dans cette tristesse, je me concentre dessus donc ça veut dire que je coupe la source donc c’est comme si j’éteignais le téléviseur si vous voulez et je continue d’observer les effets.

Et vous aller voir que les émotions ce sont des énergies qui nous traversent en fait et l’idée c’est d’être tres bienveillant, ça c’est un truc en plus, c’est vraiment de s’ouvrir completement et d’accueillir avec bienveillance tout ce qui se passe.

C’est tres puissant car quand ça renvoie à des émotions du passé, quand on a souvent été dans un état où on était triste, seul, isolé et sans amour et l’idée d’être bienveillant, donc bienveillance avec un regard d’amour, un regard d’accueil, la sécurité car on ferme les yeux, on est seul, on est bien, on observe ça en sachant que ça va partir, ça amene beaucoup plus de réconfort en nous, ça amene de nouveau, ça amene en fait cet état de confiance, cet état de paix intérieur et de toute façon, c’est un état qui va se faire tout seul parce que quand vous ne pensez plus, vous êtes juste concentré sur le présent, toutes ces mémoires se déactivent mais ça prend un certain temps, il faut compter quelques minutes et c’est douloureux pendant ces quelques minutes, vous sentez que ça augmente.

Je l’ai fait plusieurs fois dans la journée, hier et aujourd’hui, et je vais peut être encore devoir le faire demain et en fait c’est là et c’est notre travail à tous d’être humain de se libérer de la souffrance et de redevenir ce que nous sommes vraiment, ce que nous sommes vraiment ce n’est pas ça et ça c’est en fait des pollutions de notre mental, des croyances que les choses on les a perdues, c’est pour ça que je parlais des croyances au début dans la vidéo, ce sont des considérations négatives sur les choses, je coupe tout ça et j’observe juste la sensation et cet état hypnotique va commencer à se modifier, à se diluer dans le temps, va se diluer au fur-et-à-mesure que les minutes passent et vous accueillez avec bienveillance cette sensation; ce qui va à l’encontre de ce qu’on avons mémorisé il y a tres longtemps où on était peut être seul, perdu, isolé, rejeté ou triste et là, vous êtes dans un état de bienveillance et vous observez cette sensation.

Un peu comme si on observait un petit animal apeuré qui en train de bouger dans notre corps et puis à un moment donné il va s’endormir, il va se calmer et vous observez.

Ca prend quelques minutes et à un moment donné ça s’apaise, ça s’apaise et je vous invite vraiment à le faire parfois il faudra le faire plusieurs fois mais à chaque fois vous sentez que vous avez quelque part une forme de contrôle c’est-à-dire qu’en fait vous n’êtes plus esclave de cet environnement, de ces mémoires du passé, de vos considérations mentales, vous êtes juste présent et dans le présent on est dans un état totalement propice à se sentir mieux et à vivre de belles choses parce que si on est vraiment plus calme et plus en paix et plus esclave de tout ça et bien il se peut que tout change. On ne sait pas ce qui va se passer demain peut être que ce que j’ai perdu va revenir, peut être qu’un autre espoir va arriver, je suis juste ouvert à ce qui va arriver, je suis en confiance parce que dans cet état où je suis apaisé tout ce qu’il y a de plus beau pour moi peut arriver.

 

En fait, c’est que si je suis stressé, inquiet et triste; tout ce qu’il y a de plus négatif peut arriver, c’est-à-dire que j’attire en fait par ma réalité intérieure tout ce qui va se passer dans ma réalité extérieure.

Si je pense que je vais être abandonné, que personne ne m’aime, je vais le voir en permanence autour de moi, que les gens ne s’intéressent pas à moi, je vais voir des choses qui n’existent même pas, mais je le crois tellement que je le vois.

Donc, l’idée, c’est vraiment d’accepter; d’accepter que c’est du mental, c’est de l’hypnose, je ferme les yeux, je me concentre sur la sensation, je me répete un peu mais c’est important;

je me concentre sur la sensation et je la laisse se dissoudre, se diluer dans le temps et j’arrive à un état plus calme, à ma véritable nature en fait qui est calme, qui est beaucoup plus calme et j’accepte que tout change, tout se transforme et parfois, ça peut être pour un mieux, parfois ça va revenir différemment, mais j’ai confiance.

Alors voilà, j’espère, je ferai peut être des formations plus longues là-dessus, c’est vrai que j’ai résumé ici, mais j’espère déjà que ce que je vous ai résumé ça duré 24 minutes, c’est ma vidéo la plus longue je pense; ça va vous inspirer à passer ces caps et à accueillir ces états d’émotion, de tristesse comme des opportunités pour avoir une vie libérée, une vie plus lumineuse, on est ensemble sur le chemin, donc je envoie tout mon courage si vous êtes vous-mêmes dans la tristesse et je vous souhaite le meilleur.

 

Transcrit aimablement par Danielle Rêve


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Commentaires

2 réponses à “Je vis en ce moment une grande tristesse, que faire ?”

  1. Avatar de Pascal
    Pascal

    Merci Éric. Cela fait pas mal de temps que je vous suis sur Youtube (pas vraiment pour être à la recherche d’une thérapie ou d’un thérapeute mais plutôt à cause de mon intérêt depuis mon jeune âge pour les questions spirituelles) et je dois avouer que j’ai tout de suite été surpris par la qualité humaine qui émane de vos vidéos. Un nouvel exemple est cette offre d’inscription à ce coaching gratuit que vous nous proposez dans votre dernier vidéo de ce début d’année 2020.
    Vous nous demandez toujours un feed back à vos vidéos ainsi que des propositions de thèmes à développer mais je ne sais jamais où et comment donner mon opinion (l’informatique n’étant pas mon point fort). Mais cela est un autre thème auquel un(e) de vos collègues poura peut-être me répondre.
    Mais venons-en donc au commentaire que je voulais laisser sous ce texte (et peut-être vidéo ? ) sur la tristesse. Il m’a rappelé une expérience que j’ai eu en février dernier. Une situation pourtant mineure, c’est important de le souligner, à provoqué que la tristesse (mon émotion dominante) s’empare à nouveau de moi. Donc je sais exactement de quoi vous parlez dans ce texte intéressant (honnête et sincère , humain à nouveau, respectueux et traité en profondeur ). Je ne vais pas ennuyer vos lecteurs ou vous-même en rentrant dans les détails de l’histoire , à ce niveau là nous savons tous de quoi nous parlons. Je voulais juste exprimer que cette expérience m’a beaucoup enrichi. Justement parce que je suis passé par les étapes que vous avez (ou tu as, je le sens plus comme ça, ce n’est évidemment pas un manque de respect) décrites. La douleur, dans mon cas au niveau du plexus; l’envie de « casser » avec cette situation, dans ce cas c’était un désir incontrôlable de fuir; finalement rester, car fuir était fuir de moi-même puisque j’étais seul; Puis me tranquilliser et observer cette émotion de l’extérieur. Et là, un souvenir de mon enfance est apparu et j’ai compris le pourquoi de la disproportion entre la cause et l’effet de cette situation apparemment mineure comme je l’ai dit ci-dessus. Ce qui est intéressant et qui m’a poussé à laisser un commentaire, c’est que quand j’ai rencontré la personne qui, sans le vouloir, avait causé cette tristesse, je lui ai tout de suite raconté mon expérience. Au lieu de la responsabiliser de ma tristesse du moment et de lui en vouloir injustement, je lui étais plutôt reconnaissant de m’avoir « ouvert les yeux » sur ce fait jusqu’à présent enfoui dans mon passé. C’est aussi là que j’ai compris le pourquoi de la tristesse, car comme toutes les émotions elle a son côté positif. Comme tu nous le dis dans la vidéo, la tristesse nous aide à faire le deuil. Je l’avais lu, mais ce jour là j’en ai ai fait l’expérience. D’une certaine manière, cela m’a permis d’enterrer ce souvenir qui était rester très vivant dans mon inconscient. Et depuis je reste bien sûr sensible à ce genre de situations quand elles se présentent (comme tu le dis, ces expériences du passé sont ancrées très profondément en nous) mais j’arrive beaucoup plus facilement à ne pas m’enfoncer dans le gouffre. Comme tu nous l’expliques très bien, j’observe mon émotion dans l’instant présent, je relativise, et parfois même je suis surpris de sourire…
    Alors encore merci Éric, surtout pour ta générosité.
    Et pour finir J’aimerais bien proposer un thème qui m’a beaucoup aidé à retrouver l’illusion pour ma seconde vie (la seconde cinquantaine 🙂
    Alors si quelqu’un de ton équipe pouvait m’indiquer comment te le faire parvenir pour que tu puisses le partager avec tes lecteurs, je le ferais avec grand plaisir et t’en serais reconnaissant.
    Pascal

  2. Avatar de Lino
    Lino

    Article fort intéressant. Merci Eric pour ces mots. Faites-vous des formations ? Merci

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