Je suis dépressif, anxieux… vraiment ?

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La dépression, car c’est un sujet qui intéresse beaucoup de personnes, des personnes qui vont dire : je suis déprimé, je suis dépressif, je suis en dépression et c’est une grande erreur de dire ça en fait, c’est comme si je dis, je suis agoraphobe, je suis anxieux, je suis quelqu’un d’angoissé, c’est une grande erreur de dire ça !

Pourquoi est-ce une erreur ?

Parce que vous vous définissez à travers une maladie, à travers quelque chose de négatif.

Non, vous n’êtes pas dépressif; non, vous n’êtes pas angoissé; non, vous n’êtes pas agoraphobe.

D’abord, vous êtes beaucoup plus que tout ça, vous êtes humain, vous êtes et quand on rentre dans ça, on se rend compte qu’on ne sait même pas qui on est !

On est vivant, on est la manifestation du vivant mais sans rentrer trop dans la spiritualité, non, je ne suis pas dépressif, j’ai des pensées dépressives qui traversent mon esprit; non, je ne suis pas anxieux, j’ai des pensées anxieuses qui traversent mon esprit; non, je ne suis pas agoraphobe, j’ai des peurs dans mon corps, j’ai des sensations, des crispations qui me traversent quand je suis dans la rue où il y a du monde.

Et donc, c’est tres important pour vous de reformuler toujours comment vous vous parlez à vous-même et comment vous parlez de vous aux autres.

Moi j’ai des gens qui vont se présenter en disant : »Bonjour, je suis dépressif » ce n’est pas vraiment ça mais c’est presque ça, il y a beaucoup de gens qui vont parler « bonjour, je m’appelle untel » et puis apres quelques phrases vont dire je suis quelqu’un de dépressif, je suis comme ça et bien non, je ne suis pas dépressif et je ne vais pas parler de moi, me considérer en disant « je n’ai pas de chance dans la vie parce que je suis dépressif ou parce que je suis quelqu’un qui est angoissé » parce que en disant ça qu’est ce que vous faites, vous créez votre réalité et vous dites ce que vous êtes alors que vous ne pouvez pas vous définir avec quelque chose d’aussi restreint que la dépression ou l’angoisse.

Par contre, ce que vous pouvez dire c’est quelque chose qui est beaucoup plus réaliste et beaucoup plus réelle quelque part, c’est que votre esprit est traversé par des pensées qui sont liées au passé et liées au futur; si c’est lié au passé, ça va souvent être de la dépression; c’est « j’ai des pensées dépressives concernant mon passé, ça peut aussi être concernant le futur en disant voilà, je ne vois pas d’espoir, j’ai des pensées sur mon futur qui ne me donnent aucun espoir »; voilà qui est plus juste et c’est intéressant d’être beaucoup plus juste dans les termes, les mots qu’on emploie parce que chaque mot est chargé d’énergie, de vibration; beaucoup d’expériences ont été faites sur la vibration, l’impact énergétique des mots.

Certains mots nous enlevent notre énergie et certains mots nous donnent de l’énergie mais au delà de ça c’est une façon plus réelle et plus juste pour sortir de la dépression, c’est une façon plus réelle et plus juste surtout de définir ce que c’est la dépression et donc de mieux en sortir pour reformuler autrement.

C’est-à-dire qu’en fait, qu’est ce que c’est que la dépression : c’est du mental en fait, c’est des pensées, c’est quelque part comme si il y a un penseur à l’intérieur qui pense alors que je n’en veux pas; parfois je veux dormir et je n’arrête pas de penser alors on fait une erreur en fait en français quand on dit « je n’arrête pas de penser » car ce n’est même pas nous qui pensons en fait, c’est la pensée qui pense toute seule. Il y a ces cours, ces formations 0 mental, le formateur Frédéric VINCENT nous pose cette question : est-ce que c’est vous qui pensez ou est-ce que c’est la pensée qui pense toute seule même si vous ne le voulez pas ?

Et, j’adore cette question, on retrouve ça dans beaucoup de livres de spiritualité qui nous font prendre conscience qu’en fait on s’identifie à la pensée et c’est une grande erreur et ce n’est pas nous qui pensons; la pensée c’est un programme qui se met en place, qui se déclenche d’une manière automatique, on s’en rend très bien compte quand on veut être concentré puis on pense à plein de trucs et en fait, ce n’est pas vraiment nous parce qu’on dit je ne veux pas penser à ça, je veux juste être présent et puis je suis chaque fois happé, mon attention est happée par d’autres sujets.

C’est comme si ces sujets là, ces réflexions, ces images nous traversaient l’esprit et nous prenaient en otage, un peu comme un train qui nous force à aller par là, on ne veut pas aller par là, on veut rester concentré sur le présent, on veut profiter de ce bon moment, on veut juste profiter de l’instant et clac… on est pris, on est emporté par quelque chose.

L’idée, c’est de ne pas prendre le train de la pensée et quand on dit qu’on est dépressif en fait

ce sont des pensées dépressives, ce sont des pensées négatives, ce sont des pensées qui concernent tout ce que j’ai perdu ou des pensées sur le futur qui me disent et bien, je n’aurai plus jamais ça, je n’aurai jamais ça, donc, on a perdu espoir.

Et c’est important déjà de reformuler dans ce sens là parce que je vais déjà aller mieux parce que si je me définis comme étant dépressif mais je me dis « et bien voilà, je suis comme ça, c’est génétique; il y a même des gens qui vont dire, j’ai déjà entendu des gens qui disaient :

oui, mais c’est génétique la dépression quelque part je n’y peux rien, ce n’est pas de ma faute, je ne peux rien faire, je suis une victime ». Hors, vous n’êtes pas une victime et c’est important si vous êtes déprimé enfin si vous dites que vous êtes déprimé, si vous avez des pensées dépressives de vous dire que vous n’êtes pas une victime, c’est vous qui créez ça.

Alors, je sais que ce n’est pas intentionnel, bien sûr, je veux dire que c’est votre esprit et votre mental qui créent ça, pour être plus précis, c’est votre mental qui vous envoie constamment des pensées dévalorisantes sur vous-même négatives, tres partielles et partielles sur votre passé et aussi même chose sur votre futur.

Evidemment, si on croit ces pensées-là parce ces pensées nous hypnotisent un peu comme un mauvais film, on y croit, on est dedans et on dit : oh la la, qu’est ce qu’il se passe, c’est horrible cette vie, si on est hypnotisé par ces pensées négatives et bien évidemment, on est tres, tres mal. On est vraiment tres, tres mal.

Et donc, le probleme, ce n’est pas la génétique, ce n’est pas nous, c’est notre mental et ce mental qui est tres utile par ailleurs pour se débrouiller dans la vie de tous les jours et pour se protéger mais il a pris tellement d’ampleur, et bien qu’on est devenu un peu esclave du mental en fait, on est completement esclave du mental, on ne le contrôle plus du tout même la nuit, parfois on se réveille parce que voilà, il n’arrête pas de nous réveiller, il n’arrête pas de nous dire fais attention à ça, ça c’est triste, ça c’est triste, ça c’est triste; donc que vous soyez angoissé ou dépressif, c’est un peu la même chose finalement, en fait, vous ne l’êtes pas, c’est votre mental qui vous amene des pensées liées au futur dans le cas de l’anxiété souvent et liées au futur ou au passé dans le cas de la dépression.

C’est intéressant parce que comme je viens de le dire, vous pouvez travaillez dessus, vous pouvez tres bien décider, tout être humain peut le faire, « je refuse de penser à ça, je refuse de penser à ça ».

On ne nous l’a pas appris à l’école mais pourtant on a cette capacité extraordinaire de dire :

« non, je ne veux pas penser à ça », alors qu’est qu’on va faire, on aurait tendance à dire et bien je vais penser à autre chose mais ce n’est pas non plus une tres bonne idée parce que quand on est dépressif penser à quelque chose de positif par exemple, quand on est dépressif, vous voyez même en français on n’a presque pas d’alternative quand on a des pensées dépressives pour être plus juste, on va se dire je vais avoir des pensées positives.

Vous avez déjà essayé peut-être d’avoir des pensées positives quand vous n’êtes pas bien, quand vous êtes triste et bien on n’y croit pas vraiment et puis les gens qui nous disent « mais tout ira bien, tu verras bien, une de perdue, 10 de retrouvées, je ne sais pas pour vous mais moi cette phrase ça ne m’a jamais fait du bien et il faut être positif dans la vie, il y a plein de belles choses, tu as quand même de la chance, quand on est tres, tres mal et qu’on est triste, quand on est désespéré, toutes ces phrases ne servent à rien.

 

Donc, essayer de trouver une solution qui est du même niveau dans lequel apparaît le problème, c’est-à-dire le mental, ne fonctionne pas. Autrement dit, trouver une solution mental à un problème mental ne fonctionne pas, parce que même si vous avez une pensée positive, votre mental va vous dire, oui, c’est positif mais pas dans tel cas, pas dans tel cas et pas tel cas et puis ça ne te concerne pas et puis, oui, de toute façon c’est positif mais peut-être pas vraiment positif et en fait ça n’en finit pas, c’est la folie du mental c’est qu’il y a toujours des arguments pour et des arguments contre dans tout et tout peut être justifié par le mental.

Alors, l’idée c’est de sortir du mental, comme vous le savez, j’en parle souvent dans mes vidéos, c’est se dés-hypnotiser, sortir de cette hypnose mentale qui nous fait vivre des émotions de tristesse ou de peur et c’est de revenir dans le présent et pour revenir dans le présent, il y a plein de techniques, j’en ai déjà partagé quelques-unes, ce sont des techniques de pleine conscience, des techniques de dés-hypnose, c’est revenir dans le présent en étant tres attentif au présent et comme vous le savez; comment est-on attentif au présent, c’est en observant par nos sens, par tous nos sens ce qui se passe « ICI ET MAINTENANT ».

Et donc, en ramenant notre attention sur la réalité et non plus sur le mental qui est en fait un peu comme un monde virtuel qui n’existe pas, un peu comme un film, c’est comme si je regarde un film, qui est un mauvais film, un mauvais film que je me crée sur ma vie, je suis triste; si vous regardez un film qui est tres triste, qu’est-ce que vous faites, si vous êtes intelligent et bien vous ne restez pas dedans, vous ne continuez pas à regarder vous vous dites : ok, je stoppe, j’éteins et je regarde la réalité et je vois qu’il y a du soleil; si je vais dehors, je vois qu’il y a des arbres, je vois qu’il y a un chien, je vois qu’il y a des enfants et je regarde la réalité qui est belle alors, la réalité n’est pas toujours belle partout, je le sais bien, mais je vais mettre mon attention là où c’est intéressant et il y a toujours quelque chose d’intéressant dans notre présent et ne fut-ce que déjà même si j’ai les yeux fermés, je peux simplement mettre mon attention au niveau des sensations de mon corps et sentir tout ce qui se passe dans mon corps et même si c’est une sensation désagréable, j’avais fait une vidéo là-dessus, même si je suis triste ou inquiet, je vais mettre mon attention sur la sensation qui se passe dans l’instant présent et en faisant cela, je désactive le mental qui alimente cette sensation, qui la fait tourner un peu comme une roue qui tourne puisque je mets mon attention dans le présent, je ne suis plus dans les pensées et à un moment donné cette roue va commencer à tourner moins vite, à tourner de moins en moins vite et un peu une émotion, c’est ça, une émotion, une sensation désagréable, c’est quelque chose qui bouge émotion, emovere, emotion en anglais, c’est un mouvement qui s’en va si il n’est pas alimenté par le mental.

Toutes nos émotions sont provoquées par notre mental, sont déclenchées par notre mental et si il n’y a plus de mental, l’émotion n’est plus déclenchée et donc, par définition, elle va bouger, elle va partir et autre chose va apparaître dans notre présent.

Dans notre présent, c’est une multitude constante de mouvements dans lequel on va entendre

des sons, on va avoir des sensations positives, parfois des tensions, de la détente, il y aura des bruits, il y aura des belles choses devant nous, c’est sans arrêt un spectacle permanent et à force de faire ça, je vais être capable de rentrer de plus en plus dans la conscience de l’instant présent et à un moment donné avec l’entraînement on va sentir quelque chose qui s’appelle plus le bonheur, c’est-à-dire, c’est un état où je me sens totalement, je me sens en résonance avec la vibration du présent, si je peux m’exprimer ainsi; c’est-à-dire qu’en fait, je me sens bien dans le présent mais il n’y a pas de raison, c’est juste que je suis en harmonie avec ce qui est dans le présent et je ne suis plus du tout dans mon mental et donc je suis apaisé.

Alors, bien sûr, je serais tres heureux de faire d’autres vidéos là-dessus et je compte faire des vidéos beaucoup plus comme des cours avec des exercices et des choses précises.

 

En attendant, je vous invite simplement déjà à vous reprendre vous même si vous êtes vous-même avec des pensées dépressives ou des pensées anxieuses, je vous invite à vous reprendre chaque fois et de ne plus dire « je suis comme ça » ni aux autres, ni à vous-même dans votre tête.

J’ai de temps en temps, et c’est de temps en temps et ce n’est pas toujours en plus, j’ai de temps en temps des pensées dépressives ou j’ai souvent des pensées dépressives, vous pouvez dire ça mais déjà c’est tout un grand changement comme on l’a dit au début car ça sous- entend que c’est vous qui avez des pensées, c’est vous qui pouvez arrêter d’écouter ces pensées .

En fait, ces pensées arrivent en vous et vous pouvez ne pas les écouter, vous pouvez ne pas mettre votre attention dessus, un peu comme si il y avait du vent ou des ondes, voilà une autre image, c’est les ondes radio; il y a des ondes radio avec des radios que je n’aime pas et bien je n’écoute pas, je change, je mets mon attention ailleurs, sur un autre canal, c’est un peu pareil.

Donc, je vous invite à avoir cette vigilance de ne pas vous définir à travers une maladie, à travers un déséquilibre mental, vous êtes beaucoup plus que ça et je vous invite à partir à la découverte de qui vous êtes en sachant peut-être qu’on ne le saura jamais, mais en tout cas on n’est pas quelque chose de restreint ou de limité par le mental et ce qu’on est, c’est dans l’instant présent qu’on va le sentir.

Bonne inspiration et au plaisir de vous retrouver.

 

Transcrit aimablement par Danielle Rêve


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