Ce début d’année est classiquement la période des grandes résolutions et des nouveaux projets. Mais quels sont ceux et celles d’entre nous qui pensent avant tout à leur bonheur intérieur ?
En cette période de renouveau, pourquoi ne décideriez-vous pas d’être heureux pour toujours ?
Pourquoi ne décideriez-vous pas d’être heureux pour le restant de vos jours, de façon permanente ? C’est possible.
Ceux qui connaissent bien Bonheur ou Stress savent que notre décision du Bonheur doit être solennelle et empreinte de la compréhension suivante :
- le bonheur est inconditionnel et il est sans raison.
- Il est inconditionnel car le bonheur ne dépend d’aucune condition extérieure (sauf les besoins physiologiques de base qui doivent être remplis bien entendu)
- et il est sans raison car, dès que vous mettez une raison à votre bonheur, ce n’est plus du bonheur mais de la joie.
Joie ou bonheur ?
Dès que vous vous dites je suis heureux parce que j’ai ceci ou cela ou que vous formiez un nouveau projet… votre bonheur est bien fragile car, sans le « ceci ou cela » ou le projet, vous voilà bien malheureux…
« Enfin il fait beau, je suis heureux… », « Ah je suis en vacances, je suis heureuse ». Ah bon ? Et quand il fait mauvais, vous êtes malheureux alors ? Et quand vous n’êtes pas en vacances, est-il vraiment impossible d’être heureux ?
Nous le constatons aisément, le bonheur ne dépend pas d’un quelconque évènement extérieur mais d’abord d’une décision. Où que nous soyons (outre les cas extrêmes), nous pouvons être heureux si nous savons être présents.
Or qu’est-ce qu’être présent ?
C’est avant tout ne pas confondre joie et bonheur.
Les joies sont toutes extérieures et le bonheur est intérieur.
Nouveau projet, nouvelle maison, vacances, nouveau compagnon, compagne, moments de détente etc. sont toutes des joies qu’il est bon d’apprécier …
….mais qu’il est tout aussi bon d’appréhender pour ce que ces évènements sont réellement : des moments de « bonus », des moments agréables (qui passeront de toute façon), que l’on prend et que l’on s’offre mais dont on n’est pas esclave.
Recherche de la joie (désir) et stress
Alors pourquoi se focaliser, comme le fait la grande majorité des être humains, sur ces évènements extérieurs ?
Car dès que l’on se focalise sur ces joies-là, le stress arrive, provoqué par la peur de perdre, l’anxiété de ne pas avoir, la colère puis la tristesse que les évènements ne sont pas conformes à ce que l’on attend.
Un simple exemple illustre à quel point nous sommes focalisés à outrance sur les joies et pas assez sur notre bonheur :
Vous avez prévu d’aller au cinéma (théâtre, soirée, dîner, sortie..) et un évènement imprévu comme un retard ou le mauvais temps vous fait manquer cet évènement .. la déception vous envahit alors et votre humeur en prend un coup pour quelques heures…
Au fond, l’être qui développe sa conscience ne devrait pas être touché par cet évènement manqué car pour lui cet événement n’a pas de réelle importance, il n’est que secondaire, c’est une joie manquée, il y en aura d’autres, l’essentiel est toujours là : le bonheur d’exister.
Décision d’être présent
Le bonheur est l’état naturel, quasi hormonal, chimique de l’être humain quand celui-ci n’est plus obnubilé par les joies extérieures.
Aucune espérance de joies extérieures ne vient troubler son bonheur intérieur.
Mais pour cela il faut savoir être, c’est-à-dire peu penser et retrouver cette capacité naturelle à jouir de la vie de manière sensuelle et, grâce à ses sens, retrouver cette capacité naturelle à se sentir connecté à l’univers infini que nous composons et dont nous sommes composés.
Pourquoi, en cette période de renouveau, ne décideriez-vous pas de cultiver cela …..
….. avant tout autre projet ?
N’est-ce pas là l’essentiel ?
Bonne méditation 🙂 Eric
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