[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=tmi6xO1OV80[/embedyt]
Comprendre les émotions, c’est fondamental car nous en avons souvent.
Le stress qu’est ce que c’est, si ce n’est un paquet d’émotions et si on veut gérer le stress ou gérer les émotions, il faut d’abord comprendre ce que c’est; on ne peut pas gérer quelque chose qu’on ne comprend pas et je remarque que beaucoup de gens quand je suis en formation et que je pose la question : d’où viennent nos émotions et qu’est ce qui déclenchent nos émotions ?
Finalement très peu de gens savent répondre à cette question ou en tout cas vont donner une raison qui n’est pas la bonne.
C’est un peu comme une bombe avec une mèche (le détonateur).
Pourquoi une bombe explose :on peut me dire parce que quelqu’un a allumé le détonateur, c’est une meche, quelqu’un a allumé le détonateur de la bombe, mais une autre raison pour laquelle une bombe va exploser parce qu’effectivement, il y a des produits explosifs dans la bombe et je fais cette distinction car souvent on va confondre le déclencheur et la cause.
La cause de l’explosion n’est pas la même chose que le déclencheur de l’explosion, ça veut dire par exemple, je me promene avec vous dans la rue ou avec quelqu’un d’autre et qu’on se fait insulter de tous les noms et que moi je m’énerve par exemple et que vous restez tres calme ça veut dire qu’il y a une différence entre la cause et le déclencheur parce que sinon on devrait tous les deux s’énerver.
Il y a eu un déclencheur, c’est la personne qui vous insulte, moi je suis énervé donc j’ ai explosé et vous vous êtes resté calme, car peut être qu’à l’intérieur de vous il n’y a pas ces produits qui font que ça explose. Donc, ca veut dire qu’il y a une cause interne et un déclencheur extérieur.
Comprenons que l’émotion ça ne tombe pas du ciel, ça vient de quelque part et le fait de comprendre d’où ça vient, permet d’avoir une stratégie qui beaucoup plus intelligente, plus stratégique justement et plus efficace; parce que si on ne sait sur quel niveau agir et bien on est un peu perdu et donc on fait comme beaucoup de gens, on va prendre des médicaments, des anxiolytiques ou des antidépresseurs par exemple pour gérer les émotions.
Les industries pharmaceutiques gagnent des millions de dollars avec ces émotions qu’on ne sait pas gérer parce qu’on n’a pas appris à l’école et parce qu’on n’a pas vraiment eu le temps de réfléchir mais finalement qu’est ce qui fait que ça me touche autant cette histoire et pourquoi je suis en train de réagir là dessus et d’autres ne réagissent pas.
On va faire petit schéma très simple (voir vidéo) :
1. Evt
2. pensées (positives)
3. grille de perception
4. besoins
Une émotion, donc, c’ est toujours déclenché par quelque chose, ça ne tombe pas du ciel.
Emotion : c’est ce qui nous met en mouvement et l’émotion, elle, vient toujours de l’extérieur et la différence d’un état, par exemple, le bonheur c’est un état, le bonheur n’est pas déclenché par l’extérieur, le bonheur est quelque chose qui est intérieur.
Par exemple, si je reçois un cadeau à Noël, j’ai de la joie, c’est une émotion parce que ce cadeau, je viens de le recevoir; ça ne m’empêche pas d’être heureux même si je ne le reçois pas.
Ca veut dire que la différence entre le bonheur et la joie, c’est que le bonheur reste un état que je le reçoive ou pas ce cadeau, je suis bien et l’émotion de joie va être déclenchée parce qu’il s’est passé quelque chose donc en fait, il y a eu un événement qui a déclenché mon émotion ensuite va donner lieu à des pensées. Des pensées qui peuvent être positives ou négatives, si mon émotion est positive par exemple : un cadeau, je vais dire et bien c’est super c’est vraiment chouette de sa part, j’ai vraiment de la chance, le fait de penser que j’ai de la chance
ça amplifie encore plus mon émotion.
Et en fait, on va voir qu’il y a un petit effet qu’on peut comprendre, c’est que les émotions vont être nourries par notre pensée.
Si par exemple, j’ai une émotion négative, je suis stressé ou j’ai raté quelque chose voilà je peux être inquiet ou fâché par exemple.
Imaginons que je suis stressé pour un examen donc j’ai peur, l’examen est l’événement, j’ai de la peur, ma pensée si je me dis que je ne vais pas y arriver ou ça va être trop difficile, ça augmente mon émotion de peur et puis si je le rate cet examen, l’événement c’est que j’ai raté l’examen, l’émotion c’est la tristesse et si, je me dis en plus je suis vraiment nul, je n’y arriverai jamais, ça ne sert à rien de recommencer, mais ça va augmenter mon émotion de tristesse, je vais me sentir encore plus nulle.
Donc, on voit en fait que la pensée comme de l’huile sur le feu, va augmenter le feu des émotions.
Donc évidemment, on voit déjà une stratégie possible, c’est d’arrêter la pensée donc en fait il y a donc ici deux raisons pour lesquelles on a une émotion :
– la premiere raison, c’est qu’il y a un événement
– la deuxieme raison, c’est que nous pensons et la pensée vient toujours apres l’émotion.
L’émotion ça se décclenche qu’au 12 millième de seconde donc ça va très vite, essayer de faire un mouvement au 12 millième de seconde, ça va plus vite qu’une pensée.
La pensée vient apres et vient nourrir l’émotion; si je ne pense pas évidemment si j’arrête de jeter de l’huile sur le feu, le feu va doucement s’arrêter.
On peut mettre de l’huile sur le feu ça le nourrit mais le feu si on regarde bien il est nourri par une sorte de canalisation de gaz qui va le nourrir et qu’est ce que ce tuyau de gaz :
La premiere chose, remarquons c’est tres important, c’est que cet événement, il est toujours en soi neutre, il n’a pas de sens si ce n’est que moi, je vais lui donner un sens donc je fais une grille qu’on va appeler la grille de perception.
La grille de perception, c’est ce qui permet en fait de dire si cet événement est agréable ou désagreable.
Il y a même des gens qui ont une grille de perception completement incroyable; ça vient de leur passé, ça vient de tout ce qui est conditionné, de leurs valeurs ou de leur culture.
Par exemple, si je dis à quelqu’un « bravo, tu es intelligent » et bien il y en a qui ont une telle grille de perception qu’ils vont se dire «mais, il se fout de ma gueule ».
En fait, parce qu’ils n’ont pas l’habitude de recevoir des compliments et quand on leur en dit ça, c’est une provocation peut être.
Donc, dans la grille de perception, un compliment peut être quelque chose de négatif et il va avoir une émotion de colère et ensuite des pensées ben « il se fout de ma gueule »
On peut réussir quelque chose et avoir une grille de perception qui est nourrie par le conditionnement de nos parents qui nous disent qu’on doit être parfait.
J’ai un 8/10 à un examen, c’est l’événement; la grille de perception c’est « ce n’est pas assez bon, tu aurais dû avoir un 10/10 », c’est un peu « je dois être le meilleur, avoir le maximum » donc mon émotion malgré que j’ai un 8/10 alors que d’autres vont être contents; moi, à cause de ma grille de perception, je vais avoir une émotion de tristesse et de colere contre moi et je vais me dire « je ne suis même pas capable d’avoir 10/10 alors que je connaissais les réponses par exemple « je n’ai pas assez étudié ».
La 3eme raison pour laquelle une émotion arrive, c’est qu’il y a une grille de perception mais ça ne suffit pas. Il y a une 4eme cause aussi mais c’est vraiment une cause dans ce cas-ci, c’est que les émotions, un peu comme cette analogie avec ce tuyau de gaz qui vient nourrir l’émotion; il y a quelque chose en dessous qui vient nourrir l’émotion et c’est la 4eme raison pour laquelle nous avons des émotions, 4eme cause si on veut.
C’est à dire qu’en fait cette émotion, elle existe seulement parce que je cours apres quelque chose et je cours en fait apres des choses qui sont universelles pour l’être humain.
L’être humain a naturellement des émotions quand quoi : quand ses besoins ne sont pas comblés.
Donc, en fait, ici, il y a des attentes et des besoins, par exemple :
– j’ai besoin d’être fier de moi
– de pouvoir m’aimer
– de pouvoir me regarder dans la glace
– de pouvoir avoir un regard positif sur moi.
C’est un besoin universel, j’ai un examen et j’ai appris que je devais être parfait, mon émotion c’est la colère mais en fait cette émotion, c’est aussi parce que mon besoin d’estime n’est pas comblé.
Si j’avais un besoin d’estime tout à fait comblé, déjà mon émotion serait moins forte en fait, nous avons plein de besoins comme ça.
J’ai fait des articles là dessus ainsi que des vidéos, nous avons 8 besoins fondamentaux, pour être heureux et rapidement, on a un besoin de sens par exemple, on a besoin de sécurité, on a un besoin relationnel, on a un besoin de liberté, d’autonomie, on a un besoin de sécurité, on a des besoins physiologiques, bien sûr on a des besoins d’harmonie et on a quand même comme
ça pas mal de besoins et ces besoins si ils ne sont pas comblés vont automatiquement gérer des émotions.
Si vous voulez travailler sur l’émotion, ne pas être esclave de vos émotions parce que si on ne s’occupe pas de nos émotions, nos émotions s’occupent de nous, et bien, il est important de s’occuper de nos émotions donc de ne pas être esclaves, ne pas être comme des chiens de package, de réagir simplement et de comprendre d’où ça vient et, ça vient de 4 possibilités, l’événement, alors qu’est qu’on peut faire ? Est-ce qu’on peut le changer, souvent on ne peut pas le changer mais on peut sélectionner l’environnement qu’on fréquente.
Si par exemple, vous êtes toujours mal, vous avez toujours des émotions parce que souvent vous êtes avec des personnes qui sont agressives, qui crient fort ou qui n’arrêtent pas de vous rabaisser et bien, c’est sûr que cet événement là, ce serait bien de pouvoir y échapper si on peut; et, on a des jambes pour courir, pour partir, donc si on peut sortir et quitter des situations ou des personnes qui sont toxiques pour nous, c’est toujours l’idéal ! Souvent, on ne peut pas le faire tout de suite donc on va être assez limité avec ça.
Donc l’événement, c’est quelque chose sur lequel on n’a pas 100 % d’impact avec ça même si on a toujours l’impact de partir, même si on ne l’a pas toujours tout de suite.
2eme chose : est-ce qu’on peut changer la grille de perception, ça c’est quelque chose qu’on peut changer, on appelle ça le lâcher prise par rapport à ses valeurs à ce qu’on appelle ses mots d’ordre en psychologie.
On se met de la pression souvent, par exemple, si quelqu’un crache par terre, si je suis en Chine, je vais trouver ça normal, je ne vais pas avoir d’émotion et si je vois quelqu’un qui crache par terre ici dans la rue, je vais être choqué, je vais peut être avoir de la colère en disant « ça ne se fait pas » « ce n’est pas normal » en fait mon émotion va dépendre beaucoup de ma perception. C’est comme la mort, la mort dans certaines cultures c’est considéré comme un accès à un monde meilleur donc l’émotion pourrait même être positive alors que si quelqu’un meure, dans notre culture à nous, ça va être terrible.
Donc en fait, tout dépend vraiment comment on voit les choses, le point de vue qu’on a sur les choses et ça, c’est quelque chose sur lequel on peut vraiment travailler. C’est pour ça que j’aime bien travailler sur ce changement de point de vue, changer les croyances, changer nos valeurs, adopter des croyances qui sont beaucoup plus ouvertes et moins limitantes.
Alors ensuite, la 3eme raison pour laquelle les émotions arrivent, c’est les pensées.
Les pensées se nourrissent des émotions et plus j’ai des émotions plus je pense et souvent ..
je parle bien sûr des émotions négatives mais ça marche en positif, bien sûr, les émotions négatives, c’est surtout celles là qu’on veut gérer.
Si on veut gérer les émotions négatives et bien il faudra gérer nos pensées c’est à dire que nos pensées comme elles nourrissent comme de l’huile sur le feu nos émotions, c’est important de pouvoir avoir une certaine maîtrise de notre mental et essayer de penser positivement, oui, si on y arrive.
C’est tres difficile quand on est dans les émotions alors ce qu’on peut au moins faire c’est s’abstenir de penser et donc ce sont là tous les outils de pleine conscience c’est à dire je stoppe mon mental et je me concentre sur le présent.
Dans le présent, il n’y a pas d’émotion. Dans le présent, il y a juste un état, c’est l’état de bonheur.
Donc je peux travailler sur les pensées et je peux travailler sur la grille de perception, je peux travailler un peu sur l’événement mais alors qu’est ce que je peux faire aussi, je peux travailler sur apres quoi je cours, mes besoins, mes attentes et ce qui est intéressant avec ces besoins, c’est qu’il n’y a pas besoin d’être riche, il n’y a besoin d’avoir beaucoup d’argent et personnes pour remplir ces besoins.
Ce sont des besoins assez simples qu’on peut même si on est pauvre, même si on est limité, on peut quand même les combler ces besoins mais encore faut-il les connaître donc je vous renvoie à cet article que j’ai écris là dessus, combler ses besoins c’est essentiel, c’est vrai que si on n’a pas de plaisir par exemple, le besoin de plaisir est fondamental; si je n’ai pas eu de plaisir pendant un mois, je n’arrête pas de travailler et en plus quelqu’un me fait une remarque que d’habitude, je pourrais prendre positivement, mais là c’est moyen !
Car mon besoin est tellement peu comblé que même si j’ai une ouverture d’esprit, cet événement là je vais mal le prendre, je vais avoir une émotion parce qu’en fait je suis frusté en terme de plaisir dans ce cas-ci.
Dans mon exemple et je vais commencer à penser « mais il n’a pas à me parler comme ça, ce n’est pas normal » et plus j’y pense, plus ça m’énerve, donc je suis dans un cercle vicieux, ce qui ne m’aide pas à combler mon besoin de plaisir, vous vous en rendez compte donc, en fait, on peut
être dans un cercle vicieux parce qu’on ne connaît pas, on ne comprend pas ce qui se passe en nous et donc, l’idée ici c’est de vous expliquer qu’en fait, on a beaucoup plus de pouvoir qu’on ne croit et mon objectif, c’est vraiment de rendre du pouvoir aux personnes et ici d’un point de vue psychologique, c’est de se rendre compte qu’on n’est pas dépendant de l’environnement comme des robots qu’on agite !
Ce n’est pas parce que quelqu’un nous insulte ou qu’il se passe des choses que, je n’ai aucun contrôle; j’ai un contrôle sur moi à l’intérieur, j’ai un contrôle sur ma façon de voir les choses, j’ai un contrôle sur ma façon de penser par après et j’ai un contrôle sur la façon dont je vais combler mes besoins, je vais apprendre à me connaître, savoir ce que j’ai besoin pour être bien et, on a des tas de besoins, comme besoin d’harmonie par exemple, le besoin de stimulation, le besoin de sens et tant que ces besoins ne sont pas comblés, je suis condamné à répéter des émotions négatives donc, bonne nouvelle c’est quand même qu’on a quand même pas mal d’actions possibles et donc je vous invite à réfléchir et à chaque vous posez la question : « chaque fois que j’ai une émotion, après quoi je cours ? – comment je vois la chose pour que ça me touche à ce point là ? « et qu’elles sont « les pensées que j’ai qui entretiennent cette émotion.
Transcription complète de la vidéo par Danielle Van Buyten
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