Angoissé(e), anxieux, crises de paniques, que faire ?

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« C’est plus fort que moi, sans raison logique, je ressens de l’anxiété, de la peur. J’ai beau me
raisonner, pratiquer des exercices de respiration, penser de manière positive, tenter de me rassurer,
rien ne fonctionne. »

Effectivement, face à ce genre de crise, l’angoisse générée par notre inconscient et basée sur notre
grille de lecture des évènements passés, s’amplifie au fur et à mesure qu’on réalise que nos
tentatives de solutions n’aboutissent pas, que l’on se rend compte qu’on n’a pas le contrôle, nous
donnant par ailleurs la sensation déplaisante d’être possédé par quelque chose qui nous envahit.

Voici les principes clés quand on est anxieux :

Dans le présent, il n’y a aucun danger, nous sommes en sécurité. Ce qui est passé n’existe plus.
Par conséquent laissons le passé passer.

Pratiquer la pleine conscience : Vivre pleinement dans le présent, accepter, accueillir et observer
ce qui entre dans le champ de notre expérience, moment après moment, sans porter aucun
jugement, sans se focaliser sur quelque chose en particulier (la peur par exemple) car cela génère
alors une vision tunnel.

Ne pas se couper de ses sensations, de ses ressentis, ne pas chercher à lutter contre. L’inconscient
est toujours plus fort que le conscient.

Concrètement, en cas de crise de panique ou d’anxiété, s’isoler et suivre la procédure ci-dessous :
Je ferme les yeux, j’accueille ce qui vient, j’observe la sensation, sa localisation dans le corps, la
manière dont elle se manifeste. J’observe le phénomène avec bienveillance.

J’élargis ensuite l’expérience du moment présent, en ouvrant les yeux afin de porter mon attention à tout ce qui se passe, j’ouvre ma conscience au présent qui est là, dans toute sa manifestation, j’élargis ainsi
ma vision panoramique (les sons, les odeurs, la sensation de chaud, de froid, les couleurs, les
textures, …).

L’émotion, comme toute chose, va passer car tel est le principe universel ; tout est mouvement.

Je ferme à nouveau les yeux, je me concentre sur la sensation, j’accueille avec bienveillance ce
qui se passe.

J’ouvre les yeux, je me connecte à ce qui est présent, tout autour de moi, au sensoriel.

Dans l’attitude du cœur, dans la bienveillance du moment présent, dans lequel le danger n’existe
pas, peu à peu la sensation d’apaisement, de sérénité va émerger.

 

Résumé aimablement par Muriel Fontenelle


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